Attention au cassage XD [réservé]

Spered était sortit de chez non pas pour aller encors une fois à la bibliothèque mais pour faire des courses, et oui même les lycan devait manger autre chose que d sang^^
Après être aller au magasin de fruit et de légumes àà la fraîcheure plus que douteuse (oui mais c'est pas cher) il alla droit chez l'apothicaire.
Tout en marchant il se remémorait ce qu'il devait acheter, il entra et salua la personne qui surveillait.

"Bonjour.....Ma comande de la dernière fois est-elle prête?

SPered avait demander ça avec le sourir sachant pourtant pertinement la répons:

"Non mais! Comme si j'avait le temps!

Le jeune lycan lacha un soupire à fendre l'âme et se tourna vers les fioles et les étiquette qu'il y avait. Toujours la même rengaine! Il commencait à en avoir vraiment marre.
Il se mit à manipuler quelques fiole prenant bien garde de ne pa toucher celle qui était en argent sans avoir préalablement vérifier que son gant était sur sa main
Pluis il se recula et sans le faire exprès: heutra quelqu'un.....

Invité

Thomas venait d’entrer chez l’apothicaire. Le jeune homme cherchait quelque chose pour soulager ses blessures, qui se réveillaient de plus en plus souvent ces derniers temps. Allez savoir pourquoi, son instinct de demi vampire commençait lui aussi à se réveiller. Ce qui inquiétait beaucoup notre jeune ami d’ailleurs. Vous imaginez, un tueur qui tue ses semblables, ça le fait pas, vous ne trouvez pas ?
Bref, il était entré dans la boutique, tout joyeux, et s’était directement dirigé vers le comptoir, pour adresser un sourire radieux au vendeur qui semblait beaucoup moins joyeux, lui.

« Boooonjooour ! Je viens chercher la potion et l’onguent que j’vous avais siii gentiment commandé… »

Et bien sûr l’autre regarda le clown comme si celui-ci était un attardé mental. Bien entendu, je ne le contredirais pas ^^’. Mais il finit quand même par se lever, et aller chercher sur une étagère un pitit pot – de beurre *sors* - d’onguent vert, ainsi qu’une fiole remplie d’un liquide rougeâtre peu appétissant. Le tueur prit les deux objets, les examina d’un œil de connaisseur – pour faire style, il n’y connaissait rien du tout en fait ^^’ – puis sourit, et sortit une bourse de sa sacoche après avoir rangé les flacons dedans. Il sortit quelques pièces, et les tendit au vendeur. Qui, bien entendu, regarda d’un air méfiant ces piécettes et déclara gentiment *hum hum* :

« Ca va. Je vous en réserve un aut’ pot, ou ça suffira ?
Ca suffira. Miiirchiii beaucooouuup ! »

Et le clown se retourna, pour regarder ce qu’il y avait d’autre d’intéressant dans la boutique. Il s’était arrêté devant une étagère, et avait attrapé une fiole en argent, lorsqu’il fut bousculé. La bouteille vola, et tomba sur le bousculateur. Enfin, allait tomber, car au dernier moment, le jeune tueur la rattrapa. Regardant celui qui venait de le heurter, il lui adressa un sourire sympathique et lui demanda :

« Hey ! Ca va ? Pas trop d’casse ? »

Spered vit volerune fiole en argent qui ne demandait qu'à lui tomber dessus quand une ain, ô combien remierciée mentalement* rattrappa la méchante fiole.
Légèrement sonné Spered secoua la tête en faisant un petit sourir au jeune homme:

"Tout......Tout vas bien mais c'est plutôt à moi de vous le demander.

Bah oui c'était lui qui l'avait bousculé. Il se recula pour s'appuyer à l'étagère et sans faire exprèe sa main nue frola une fiole en argent. Le lycan sursauta légèrement et se mordit la langue pour ne rien laisser voir, il cacha sa main dans son dos d'un geste un peu précipitezr:

"Vous avez reçu une commande, non? je vous ai entendu..........Vous au moin vous l'avez reçu.

Tout en disant ça il tourna un regard accusateur vers l'homme qui tenait la boutique. Ca c'était por détourner l'attention du jeune homme tandis qu'il mettait un gant sur sa main qui....Lui faisait encors mal!!

Invité

Zut, il avait un tout p’tit peu assommé l’autre garçon… imbécile de Thomas >_<. Enfin non d’ailleurs, ce n’était pas vraiment de sa faute, c’est l’autre qui lui était rentré dedans. Le grand n’avait bien sûr eu aucun dommage, tandis que le jeune homme était un peu sonné. Mais il allait bien d’après ses dires, donc il n’y avait pas de problèmes. Quant au clown, il allait parfaitement bien, donc pas de problèmes de ce côté-là non plus.

Thomas, maintenant face au garçon, pu l’observer discrètement. Il était bien plus petit que lui, et avait une jolie peau pâle… il était mignon, mais c’était encore un adolescent. D’ailleurs, qu’est-ce qu’un adolescent faisait chez un apothicaire ? Le clown s’abstint de poser la question, il était venu ici même plus jeune que lui. Il n’avait pas pris la peine de répondre à la question qui n’en était pas vraiment une du garçon. Mais tandis que celui-ci se reculait, Tom vit la main qui, en frôlant la bouteille en argent, provoquait un léger sursaut chez l’adolescent. Vampire ou lycanthrope ? Mais comme l’individu de la bibliothèque, lui aussi semblait fragile et innocent. C’était quoi cette nouvelle génération de « monstres » ? Désormais, il les prenait vraiment au berceau Oo.

Mais même si il avait remarqué le sursaut du garçon, il n’en fit rien voir. Un furtif coup d’œil à la main cachée derrière le dos du lycan, puis retour sur le visage de ce dernier. Maintenant, un silence s’était installé entre eux, silence qui fut rompu par la question de l’adolescent. Un sourire apparut sur le visage du Chasseur, qui eut un petit rire.

« Ma commande ? Oh, ça fait trois semaines que je l’ai demandée, alors ils avaient intérêt à l’avoir ! Mais vous n’êtes peut-être pas assez persuasif… »

Se penchant vers son interlocuteur, Thomas murmura à l’oreille de ce dernier :

« J’ai quelques arguments de choc… »

Le clown se retourna pour regarder le vendeur qui le fixait d’un œil noir, avant de refaire face à l’adolescent. Un sourcil au dessus de l’autre, il finit par demander :

« Mais que désiriez-vous ? Il est vrai que certaines choses sont plus difficiles à avoir que d’autres… ou plus dangereuses. »

Spered ne vi rien du regard que porta, pendant un cour instant, l'homme vers sa main maintenant douloureuse. Ce dernier était vraiment plus grand que lui et avait un regard que l'on pouvait qualifier de rieur. Soulager par le fait que l'humain ne le pointe pas du doigt en hurlant: "AU LOUP", Spered ramenna sa main antée contre son torse comme pour crer une barrière en lui et le monde extéieur.
quand il eut posé la question il avait lancé un regard a vieille homme qui tenait la boutique, le jeune lycan était presque sûr que ce vieux connaissai sa vrais nature et que c'était pour ça qu'il ne lui donnait pas sa commande.
L'homme lui dit qu'il ne devait pas être assez persuasive ce qui ne manqua pas de faire rougir Spered et lui faire fuir le regard amusé de l'adulte:

"Je sais que je ne suis pas bien grande mais.......Je ne suis plus un enfant.

Bah oui il avait quand même seize ans, petit mais grand quand même. Soudain il sentit un souffle non loin de son oreille et sursauta, l'homme venait de se baisser pour lui murmurer quelque chose à l'oreille. D'accord se n'était pas poli mais en sursauter.....Parfois Spered avait envis de se taper la tête contre les murs.
Lasse de sa propre bêtise et surpris par les mots de l'adulte il releva timidement la tête. Et oui le jeune lycan n'était pas d'un naturel bavard et fier mais ce n'était pas sa faute.
Puis vint la question......Une question plus que gênante enfaite. Pâlissant à vu d'oeuil Spered baissa la tête et bafouilla:

"Je....Un ongument pour les brûlure et empoisement avec de l'ar...

Temps de pause, il n'alait quand même pas lui dire que c'était contre les brûlures de l'argent. Encors plus pâle le jeune lycan se remit à bafouiller:

"C'est....Rien de dangereux....Vraiment rien de dangeureux.

Tout en disant ça il c'était triturer les doigts et avait malhencontreusement appuyer sur la partie douloureuse de sa min faisant perler quelques larmes de douleure aux coins de ses grands yeux violets.

Invité

Thomas avait peut-être remarqué que le jeune était un lycan, ou même un vampire, mais il n’était pas du genre à le crier sous tous les toits. Aujourd’hui c’était une journée de repos, il n’avait pas ses armes sur lui, alors il se fichait de savoir si le garçon était un humain ou une créature. Et puis, ce jeune garçon semblait tellement fragile, il lui faisait à lui quand il était plus jeune. Ça l’attendrissait un peu, ce qui était bizarre de la part du clown. Il n’était pas tellement du genre à s’attendrir devant les choses ou les gens, il passait plutôt devant comme si cela ne le concernait pas. Sauf qu’il y avait deux catégories de personnes qui l’émouvaient : les jolies demoiselles, et les enfants et adolescents à l’air fragile. Le deuxième type de personne lui faisait penser à lui étant plus jeune, avant qu’il ne rencontre James.

Tom chassa ces pensées de son esprit. Si il commençait à penser à James, il deviendrait sombre et pas très aimable, surtout en présence d’un lycan. Reposant son regard chocolat qui s’était égaré sur les fioles sur le jeune homme, il eut un sourire amusé.

« Ai-je dis que tu – il le tutoyait à présent, allez savoir pourquoi – étais encore un enfant ? Non, seulement que tu n’étais pas assez persuasif. » Dit-il plus doucement. « Si il a découvert ta vraie nature, et il est probable qu’il l’ait fait, il est normal qu’il ne désire pas te fournir ce dont tu as besoin. Par contre, si tu laisse échapper, par exemple, qu’il pourrait lui arriver malheur s’il ne te donne pas ce que tu veux, peut-être qu’il se montrerait plus compréhensif… non ? »

Et voilà que le clown disait explicitement qu’il avait tout découvert. Il n’est pas idiot quand même. Si ? Noon hein. Tom avait vu son sourire s’élargir, lorsque le garçon avait sursauté parce qu’il lui avait soufflé quelques mots à l’oreille. Etait-il nerveux ? Peut-être. Il avait un lourd secret, et était à présent certain que le Tueur l’avait découvert.
Mais son sourire s’évanouit pour laisser place à une expression ennuyée lorsque le garçon refusa de lui dire la vérité. Il resta silencieux quelques instants, le temps de voir les larmes perler aux yeux de l’adolescent. Avec une infinie douceur, le jeune homme les essuya. Puis, plus vif, il attrapa la main que le garçon cachait et retira le gant, avant que ce dernier n’ait le temps de faire quoi que ce soit. Il examina quelques instants la brûlure, puis relevant les yeux vers le lycan, lui dit doucement, mais sérieusement :

« Brûlure avec de l’argent… c’était contre ça le remède que tu cherchais, n’est-ce pas ? Allons, maintenant que je le sais, pas la peine de me mentir. Tu en pleures même, tellement ça doit te faire mal… »

Puis, doucement, il lâcha la main du garçon et tourna la tête vers le vendeur, qui s’occupait maintenant d’un autre client. Il laissa échapper deux mots, d’un ton dégoûté et légèrement énervé :

« Quelle enflure… »

Spered avait bien vu que l'homme semblait ailleurs comme plongé dans ses pensées. Bien que ce ne soit pas de ses oignons il aurait bien voulu savoir ce qui se tramait dans la tête de cet homme étrangement gentil avec lui.
Puis le regard doré de cet humain revint vers lui et le jeune lycan l'écouta attentivement. Oui il n'avait pas dit qu'il était un enfant mais il l'avait sous-entendu, même sans le vouloir. La tête basse Spered hocha un peu la tête car oui l'homme avait sans doute découvert sa vraie nature......... Ce n'était pas des gens normaux qui venait vous demander de l'ongument contre les brûlures à l'argent.
Mais la fin de la phrase de l'homme le fit relever la tête et la secouée frénétiquement:

»Non je ne veux menacer ni faire de mal à personne..... Je préfère avoir mal moi-même plutôt que se sot les autres. »

Puis Spered eut un déclic.... L'homme aussi connaissait sa véritable nature maintenant, il lui avait parfaitement fait comprendre. Honte de lui-même le l'argenté rebaissa la tête les yeux maintenant rougient par les larmes qui coulaient de ses yeux d'améthyste.
Avait-il dit que l'homme était gentil? Benh il se trompait.... Car cette homme était extrêmement gentil, Spered ne connaissait personne qui n'aurait pas hurler ou fuit devant lui en apprenant sa Lycanthropie.
Il était plongé dans ses pensée quand soudain il sentit une main lui effacer ses larmes, cette main était vraiment très douce. Mais encore plus vif que l'éclaire cette même main lui attrapa le poignet et enleva le gant qui recouvrait sa main brûlée. L jeune lycan aurait bien voulu enlever sa main d celle de l'humain, et ce ne fut pas faite d'essayer, mais il était beaucoup trop fort pour lui. Alors ce fut honteux que Spered le laissa examiner sa main.
Les paroles de l'homme lui firent hocher la tête timidement, car il avait raison à quoi bon mentir maintenant qu'il le savait.
Ne sachant quoi dire l'adolescent ne bougea pas, il se contenta de regarder l'homme comme avec ses grands yeux remplis de questions. Puis l'humain tourna la tête vers le vieillard et dit es mots qui blessèrent Spered, il n'aimait pas que l'on insulte les gens même si parfois ils le méritaient. Doucement, et de sa main valide, il attrapa le bras de l'homme et dit tout bas:

»Je ne connais rien de cet homme il a sûrement de bonne raison de ne pas aimer les gens comme moi, alors je vous en pris ne l'insultez pas....... S'il-vous-plais Monsieur.

Invité

Thomas pouvait se révéler particulièrement doux parfois, ce qui contrastait avec sa nature de survolté. Ce garçon qui ne voulait pas menacer les gens, ni leur faire de mal, différait des autres lycans. Ce qui fit sourire le clown qui appréciait les gens qui, comme lui, étaient différents. Mais, il ne savait pas pourquoi, il lui semblait que le jeune homme avait un peu honte. Pourquoi ? Je vous l’ai dit, je n’en sais rien. C’était une impression que le Tueur avait, mais les clowns se trompent parfois – même souvent d’ailleurs - .

Donc, le jeune lycan ne voulait ni menacer ni faire de mal aux gens. Tom hocha la tête, compréhensif. Il y a quelques années, il était pareil. Maintenant, il avait subi assez de coups de ce genre et n’avait rien fait pour changer cela assez longtemps pour avoir changé. Désormais, il n’hésitait pas à menacer les gens pour obtenir ce qu’il désirait. Bien entendu, il le faisait à contrecoeur, mais il le faisait quand même.
Avec un sourire, le clown lui répondit :

« Je vois… tu sais quoi ? Tu as ce que les gens appellent communément « un cœur pur ». C’est rare… et c’est l’une des choses que j’apprécie le plus. Si tu veux, je peux aller le demander à ta place… pas méchamment, bien entendu. »

Le jeune homme avait compris que le lycan réprimait toute force de violence, physique ou verbale. Il voulait maintenant lui rendre service, simplement parce qu’il l’appréciait. Il ne savait rien de lui, mais il attirait tout de suite la sympathie, et c’était pourquoi le clown désirait faire quelque chose pour lui. Et quoi de mieux que de lui donner l’onguent qu’il cherchait tant et qu’il n’arrivait pas à avoir ?

Tom avait effacé les larmes qui coulaient sur les joues du jeune homme, après avoir regardé les beaux yeux du garçon. Il avait examiné sa main, et dit son verdict. Le lycan lui avait menti mais qu’importe, le clown en aurait certainement fait autant si il avait été à sa place. Etre vampire, lycan ou autre chose qu’humain n’était pas une chose facilement avouable, et le Tueur le comprenait très bien. Lui aussi était à moitié vampire, et parfois il avait dû mal à le supporter.

Bien qu’ayant replongé dans ses pensées et surpris, le clown ne sursauta pas lorsque le lycan lui attrapa le bras, doucement. Thomas écouta ce que le jeune homme avait à lui dire, puis secoua la tête en soupirant. Il était vraiment innocent, et ne savait rien des humains, non vraiment rien. Le Tueur n’avait prononcé ces mots simplement à cause de ce que l’homme venait de faire, mais simplement parce que ce n’était pas la première fois qu’il le faisait.

« Ce n’était pas à cause de cela. Je connais ce monsieur depuis assez longtemps pour savoir pourquoi il a fait ça. Tu n’es pas le seul qui a passé une commande et ne l’a reçu qu’un ou deux mois après. Lorsque j’étais plus jeune, il me le faisait aussi. Il prend la commande, et refile ce qu’il reçoit à des gens haut placés. Je le sais, il m’a fait le coup bien souvent… »

Il ne finit pas sa phrase. Il voulait dire « jusqu’à ce que je devienne tueur », mais cela n’aurait certainement eu pour effet que d’effrayer le lycan, et il ne le voulait. Alors, retrouvant son sourire sympathique, il finit par demander :

« Mais dis-moi, comment t’appelles-tu ? »

Spered rougit légèrement quand l'homme lui dit qu'il avait le coeur pur, mais il savait pourtant qu'il n'était pas si pur que ça vu qu'il était ce monstre qui les nuit de pleines lune volait tuer les gens.
Mais étrangement ces mots le faisaient rougir car ils sortaient de la bouche de cet homme.
Ce dernier lui demanda si il voulait qu'il aille lui demander lui-même, surpris par cette proposition Spered resta sans bouger un petit moment ses yeux surpris plantés dans ceux de l'homme. Puis il hocha doucement la tête un petit sourire de remerciement aux lèvres:

»oui.......... Je veux bien... merci.

Et voilà qu'il se remettait à bafouille comme un enfant. Enfin ça ne changeait pas beaucoup de d'habitude de toute façon. Spered avait décider de laisser l'homme faire car il lui avait dit qu'il le ferait sans être méchant, et il lui faisait confiance.
Puis il l'avait retenu en lui disant que le vieillard n'était peut-être pas méchant car il avait entendu l'humain insulter ce vieille homme. Et oui Spered avait une ouïe exceptionnel donc il était très rare de pouvoir murmurer sans qu'il ne l 'entend.
C'est là que le sourire si gentil d l'humain disparut alors qu'il lui expliquait que ce vieillard revendait la marchandise qu'il recevait.
Troublé par ces aveux le jeune lycan en resta littéralement sur le cul.
Il était plonger dans ses pensée et n'avait pas vu que ce sourire si doux avait enfin reprit sa place sur les lèvres de l'adulte. Il sursauta quand la voix de se dernier le tira de ses pensées, il le regarda dans les yeux avant de répondre timidement comme n'osant pas le dire:

»Spered..... Bleiz. Et vous?

Spered avait marqué une pause avant de dire son nom de famille, car il savait que son père avait été un grand chasseur et que........ C'était lui qui l'avait tué. Alors, comme pour détourner les pensées de l'homme vers atre chose il avait demander son nom.

Invité

Tom sourit en voyant la rougeur s’installer sur les joues pâles du lycan. Qu’il était mignoooon ! Hum oui mais c’était quand même un adolescent, alors Tom tu vires tes idées pas nettes compris ? Quoiqu’il n’avait que deux ans de plus que le garçon… ce n’était pas une si grande différence d’âge après tout. Oui mais bon, Thomas va quand même virer ses idées-là de sa jolie p’tite tête noisette compris ? è__é

Le clown était presque sûr que le jeune homme ne refuserait pas, vu qu’il avait promis de ne pas être méchant. Et d’ailleurs, la réponse ne tarda pas, et combla les attentes du tueur. Ce qui fit apparaître un sourire ravi sur le visage de Thomas, et ce qui lui donna l’air encore plus bête. Non non j’rigolais hein ^^’.

Bref, il se dirigea donc vers le comptoir et, s’y accoudant, demanda d’une voix joyeuse au vieillard qui le regardait d’un air méfiant :

« Dites m’sieur, vous pourriez pas me donner la potion que ce jeune homme là-bas vous a demandé ? Ce serait très aimable à vous… »

Le tout accompagné d’un clin d’œil un petit peu menaçant que heureusement le jeune lycan ne pu voir. Maugréant, pestant, le vendeur finit par disparaître dans l’arrière boutique pour reparaître avec un onguent. L’attrapant, Tom sortit quelques pièces de sa bourse et les fit tinter sur le comptoir. L’homme les recompta et, au moment où Thomas retournait vers l’adolescent, dit d’une voix peu aimable :

« Eh ! Il en manque !
Ah mais ça mon bon ami, c’est pour votre coopération. Ne protestez pas, je suis sûr que cela vous suffit largement… est-il vrai ? »

Ce qui bien sûr cloua le bec au vieillard qui proféra des insultes à voix basse au dos de Thomas qui, de nouveau près du lycan, lui tendait sa commande.

« Tiens, voilà ce que tu voulais. Et ne me dis pas que ce n’est pas bien de n’avoir pas payé complètement, ça lui apprendra. »

Le clown était ravi d’avoir rendu ce service au jeune adolescent, et un sourire plus doux revint sur ses lèvres. Heureusement pour lui, il n’entendait pas ce que disait le vieil homme son dos, et regardait le garçon, cherchant simplement à savoir si ça lui avait fait plaisir.
Et le garçon répondit à sa question. Avec un temps d’hésitation pour le nom de famille, mais il le dit tout de même. Alors, Tom réfléchit. Bleiz… ça lui disait quelque chose, mais quoi ? Zut, il ne se souvenait plus. Tant pis alors.

« Je suis Thomas Carfield. Ton nom de famille me rappelle quelque chose, mais je ne sais plus quoi… c’est pas grave, enchanté de faire ta connaissance, Spered. »

Il avait dit ces derniers mots d’un ton doux, beaucoup plus doux qu’avant.

Spered regarda avec appréhension la scène qui se passait devant ses yeux, le vieille homme ne semblait pas ravi ni à l'aise devant l'homme. Puis un doute lui traversa l'esprit, et si l'adulte ne tenait pas sa promesse? Aussitôt le jeune lycan secoua la tête de gauche à droite pour faire sortir de sa tête toutes ces idée stupide. De toute façon comment quelqu'un d'aussi gentil pouvait faillir à sa promesse? Einh? ET benh tout simplement il ne trahissait pas la confiance qu'on avait mit en lui.
Et d'ailleurs il respecta sa promesse même si un petit oublis d'argent s'effectua en cour de route.
Un sourire heureux fleurit sur les lèvres de Spered quand l'ongument fut entre ses mains, mais ce sourire disparu quand il entendit les insulte dites tout bas par le vieille homme.
Aussitôt il re-secoua la tête pour montrer à l'homme qu'il avait eut raison de ne pas lui donner tout l'argent:

»Ce n'est pas quelqu'un de très poli...

Le sourire du jeune lycan revint quand même sur ses lèvres et il l'adresse au dénommé Thomas....... C'était un joli nom, même très joli. Bien que la question concernant son père fut prononcer il ne répondit pas et se contenta de secouer doucement la tête. Puis le ton extrêmement doux employer par Thomas fit rougir le jeune lycan qui baissa directement la tête vers le pot qu'il avait entre les mains:

»Moi....Moi aussi je suis enchanté de faire votre connaissance monsieur Carfiel.d

Là Spered aurait bien voulu se taper la tête contre les murs, non mais vraiment bafouiller dans un moment pareil!!!
Comme pour changer la situation il essaya d'ouvrir le pot mais se dernier restait fermer.

Invité

Si il y a bien une chose que Tom aime, c’est voir les gens heureux. Et le sourire heureux qui s’épanouit sur les lèvres du lycan était la plus belle récompense qu’il pouvait avoir. Allez, cet onguent, il le lui offrait. C’était la moindre des choses, pour avoir permis au clown de révéler son côté doux et gentil. Faut dire, le p’tit loup était tellement mignon, on ne pouvait pas ne pas être attendri devant lui.

Thomas hocha la tête pour approuver ce que disait Spered. Non effectivement, ce type était tout sauf poli. Les seules personnes pour qui il avait du respect étaient ces gens haut placés qui venaient le voir de temps en temps pour lui demander parfois des trucs louches. Soupirant, le tueur haussa les épaules et détourna le regard du vieillard qui maugréait encore.

« Hélas, il y a toujours des gens mal aimables… la personne qui lui apprendra la politesse à celui-là, je lui tire mon chapeau ! »

Et puis encore une fois un sourire du louveteau. Adressé à lui, rien que pour lui ! Rooh que ça lui faisait plaisir ! Si Spered savait combien un sourire pouvait rendre notre clown préféré heureux ! Parce que comme dit la chanson, « Il en faut, peeeeuuuu pour être heureux, vraiment très peu pour être heureux… » *sors*.

Bref, le Chasseur sourit en entendant le lycanthrope bafouiller. Il rougissait encore, ce qui lui donnait encore plus l’air d’un enfant. Mais Tom va s’abstenir de le dire, on dirait bien que le p’tit loup n’aime pas qu’on lui dise qu’il ressemble encore à un enfant, bien qu’il ait déjà seize ans. Mais bon, on n’allait pas lui dire qu’il ressemble à un adulte, ce serait mentir…
Et puis l’adolescent voulut ouvrir le pot, comme pour dissiper la gêne qu’il avait face au Chasseur. Ben quoi, l’est si terrifiant que ça mon clown ? Ben non, puisque c’est un clown…
Mais le pot ne s’ouvrait pas. Alors doucement, Tom le prit des mains du louveteau et l’ouvrit. Puis, gentiment mais fermement, il lui demanda, ou plutôt lui ordonna :

« Montre-moi ta main, je vais passer de l’onguent dessus. »

Spered était content de voir le sourire de Thomas, il ne savait pas pourquoi mais quand se dernier souriait il avait l'impression de ne plus être ce loup-garou qui toutes les nuit de pleines lune hurlait à la mort. Inconsciemment l'homme lui faisait de bien, peut-être sans le vouloir mais ça lui réchauffait le coeur.
Le jeune lycan ne nota pas le fait que Thomas venait encore de dire des choses contre le vieille homme, certes ce vieillard était infecte avec tout le monde, il méritait peut-être d'aller en prison mais ça n'arrangerait rien pour personne.
Spered était une nouvelle fois plongé dans ses pensées quand l'homme lui pris l'onguent des mains pour l'ouvrir avec facilitée, e encore une fois Spered se rendit compte de son infériorité par rapport aux autres personnes.
Légèrement gêné par le ton que l'homme avait employer il lui tendit sa main blessée:

»Et vous travaillez dans quoi Monsieur Carfield?

Oui il disait monsieur car d'abord l'homme était plus vieux que lui et aussi car il ne lui avait pas donner l'autorisation de le tutoyer.
Le jeune loup regarda avec appréhension l'onguent se rapprocher de sa brûlure et dû se mordre la lèvre inférieure pour ne pas crier, car ça piquait beaucoup. Les larmes aux yeux il regarda sa blessure fumé légèrement, ça faisait vraiment mal mais il savait que après ça irait.
Oui les remèdes contre ces brûlures à l'argent étaient très efficassent mais faisait très mal.
Comme pour que l'homme ne s'inquiète pas il releva un peu la tête et lui fit un petit sourire.

Invité

Thomas ne savait pas qu’il faisait du bien au jeune homme, mais s’il l’avait su il aurait été l’homme le plus zeureux du monde. Mais vu comment le petit bonhomme était bavard, il ne le saurait sûrement pas. De toute façon, monsieur ne se prenait pas la tête, il était toujours joyeux, et même si il avait rendu malheureux le lycanthrope, il ne s’en serait pas soucié. Euh… j’exagère là, parce que ce n’est pas vrai. Le clown avait de la sympathie pour le garçon, même s’il ne le connaissait pas. Ce qui pourrait paraître étrange, mais c’était la première impression du tueur qui avait fait que le p’tit loup avait attiré sa sympathie.
Mais il fut quand même rassuré, car Spered ne semblait pas s’être aperçu qu’il avait encore une fois été méchant avec le vieillard. Heureusement, parce que le fait d’être repris par l’adolescent le gênait un peu. Jamais quelqu’un lui avait dit ne pas dire de méchancetés sur le compte des gens, fondées ou pas.

Tom prit la main que lui tendait le lycan, et passa doucement l’onguent sur la brûlure. Il se doutait bien que ça devait piquer, alors il n’allait pas en rajouter une couche en y allant comme un bourrin. Mais avant de se mordre la lèvre pour ne pas crier, Spered avait eu le temps de demander au tueur quel métier il faisait. Sous la surprise, Tom appuya un peu trop sur la blessure, mais se reprit bien vite. Il marmonna un « désolé » que le lycanthrope avait quand même dû entendre, puis se tu quelques instants. Pouvait-il vraiment dire au louveteau quel métier il faisait ? Celui-ci n’allait-il pas prendre peur et se tailler en courant ?

« Hmmmm… un métier dur et dangereux… je suis Chasseur. »

Mouahahaha comment dire son métier sans vraiment le dire. Ben oui, il pouvait chasser les lapins et les cerfs Oo Xd. Mais avec le sourire que lui adressa Spered, il reprit de l’assurance et lui demanda à son tour :

« Et toi ? Encore au lycée ? »

Doucement, il lâcha la main du garçon et referma le pot d’onguent qu’il lui tendit :

« Tiens, c’est fini. »

Spered se figea quand il entendit le métier de Thomas. Combien de tueur s'étaient appelés « chasseur »? Il ne fit aucun mouvement comme transformé en statue regardant le sol avec un regard apeuré. Simpatisait-il pour mieux le tuer après?
Mais d'un côté si il en était vraiment un il ne lui aurait pas dit. Sa tête commençait à être douloureuse mais il rentra dedans que Thomas pouvait aussi être chasseur d'animaux pour le compte d'un boucher ou autre.
Sortant de sa transe il eut juste le temps d'entendre la question de l'adulte, aussitôt son visage se décomposa et il eut une grande envie de pleurer. Ses lèvres se mirent à trembler et ses yeux se remplirent de larmes.
Cette question avait réveillé en lui un souvenir douloureux, celui de son père mort et de ses mains pleines de sang. Il se rappela sa nature: un monstre. Et pour encore en rajouter le vendeur se mit à dire tout bas des choses comme: « les gens comme ça ne devraient pas exister » si bas que seul Spered pouvait l'entendre.
Apeuré, paniqué et triste il planta son regard remplis de larmes dans ceux du chasseur et, laissant l'onguent dans ses mains (à Thomas^^), il parti en courant dans la rue.

(aller Thomas! Cours XD)

Invité

Thomas observa en silence la réaction du p’tit loup après lui avoir annoncé qu’il était chasseur. Comme il le pensait, et contrairement à ce qu’il espérait, ce dernier se figea. Sa réaction était prévisible, et le clown s’y attendait. Pour une fois, il avait presque l’air sérieux. Je dis bien presque, parce que c’est quasiment impossible pour un clown d’être sérieux ^^’. Mais tandis qu’il tendait le pot d’onguent au louveteau, tous ses muscles s’étaient raidis. Comment allait réagir le jeune homme ? Il se maudissait maintenant d’avoir révélé son métier au garçon mais au fond de lui, il savait qu’il n’aurait pas pu faire autrement. Le chasseur était incapable de mentir, il détestait cela. Son cœur se serra au souvenir de sa mère, son frère et cet inconnu penché sur son père…

Reparti dans ses pensées, dans ses souvenirs si douloureux pour le jeune homme, il ne vit pas le visage de l’adolescent se décomposer. Le visage devenu grave, il se repassait la scène en boucle, comme un magnétoscope qui fonctionne mal. Si ça continuait, il savait qu’il en deviendrait fou, et pourrait faire preuve d’une violence extrême, ce dont il n’avait absolument pas envie. Il avait sûrement fait peur à Spered, qui devait à présent croire qu’il allait lui sauter dessus sitôt qu’ils seraient dans un endroit calme et vide pour le tuer, il n’allait pas en rajouter une couche en se laissant aller à la folie devant lui.

Mais le clown fut tiré de ses pensées lorsqu’il sentit le pot retomber dans ses mains. Le temps de prendre conscience de ce qui venait de se passer, et le loupiot était sorti du magasin. Après avoir lancé un regard furibond au vendeur qui avait à présent un regard satisfait, allez savoir pourquoi, Thomas se lança à la poursuite du jeune homme. Il poussa la porte de la boutique à toute vitesse, puis sortit dans la rue. Un regard à gauche, puis à droite, et il aperçut enfin le jeune homme qui s’enfuyait. Paniqué, le jeune homme s’élança et courut à la suite de l’adolescent.

« Spered ! Attends ! »

Les gens s’écartaient sur son passage, le regardant avec étonnement. Peu à peu, il rattrapait le louveteau, qui avait les jambes bien plus courtes que lui ^^’. Lorsqu’il ne fut plus que quelques mètres derrière lui, il tendit le bras et finit par réussir à attraper le poignet du garçon. Stoppant sa course, il fit en sorte que le jeune loup le regarde et essaya de parler, haletant, tenant toujours le poignet du jeune homme dans sa main :

« Ecoute, je m’excuse ! Je n’aurais peut-être pas dû te dire ça, te mentir… mais je n’y serais jamais arrivé, je ne sais pas mentir. Excuse-moi si je t’ai fais peur, si j’ai dit ce qu’il ne fallait pas… »

Pour la première fois depuis longtemps, le clown semblait désemparé. Doucement, il lâcha le poignet du jeune loup et dit simplement, d’une voix calme et douce, qui contrastait avec ses yeux dans lesquels se trouvait une lueur triste et coupable :

« Mais si tu veux vraiment partir, vas-y… prends simplement ça, c’est à toi. »

Et ce disant, il lui tendit le pot d’onguent qu’il avait fourré dans sa sacoche avant de partir à la poursuite du jeune garçon.

[il court il court, le furet... xD]

Tout en courant Spered devait se faufiler entre les gens qui semblaient vouloir à tout prix le bloquer. Mais bien qu'il allait le plus vite possible Thomas ne mit à longtemps à le rattraper, et ce fut dans un rue vide où un chat dormait paisiblement.
Spered sentit une main sur son poignet et fut obliger à stopper sa course car sa force n'était rien comparée à celle de l'adulte.
Les larmes coulant de ses grands yeux violet il fut contrains à regarder le roux qui semblait tout essoufflé.
Il l'écouta et regarda l'onguent qui venait de revenir dans sa main, mais....... contre toute attente ses jambes se dérobèrent sous lui, comme vidées de toute énergie.
Tout contre le mur il entoura ses jambes de ses bras et y cacha son visage pour sangloter:

»Je....... Ce n'est pas ça...... J'ai...... J'ai peur c'est que........ »

Puis il se tû ses sanglots ayant pris le contrôle de sa voix. Pour une fois que quelqu'un ne l'insultait pas en sachant sa nature. Pour une fois que quelqu'un était aimable et souriant en le sachant loup-garou. Pour une fois qu'il avait envie de rester en compagnie de quelqu'un......... Il avait peur de lui faire du mal...... Comme à son père.
Doucement il leva une petite mains qui s'agrippa à un pas du manteau de Thomas, il ne voulait pas qu'il parte........ Cet homme avait tellement fait pour lui.

[color=cyan] « Désolé............. Pardon........... »/color]

Invité

Thomas était désemparé, il ne savait pas quoi faire pour que le garçon ne lui en veuille pas. Car s’il était parti comme cela, c’était sûrement parce qu’il avait fait quelque chose de mal et que le garçon lui en voulait. Il ne voyait aucune autre raison à cela, parce qu’il était débile. Non non en fait c’est parce qu’il est trop occupé à reprendre son souffle, il a pas le temps de réfléchir au pourquoi du comment ^^’. Lorsque enfin il pu regarder le lycanthrope dans les yeux, il s’aperçut qu’il pleurait. Encore plus désemparé, il ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais aucun son ne sortit. Alors il la referma et détourna les yeux.

Encore une fois, bien mal lui en prit. S’il avait gardé les yeux fixés sur l’adolescent, il aurait pu voir que ses jambes ne le soutenaient plus, et il l’aurait rattrapé avant que ce dernier ne tombe. Mais il ne pu le faire, et c’est impuissant qu’il vit le jeune louveteau s’écrouler contre le mur. Immédiatement, il s’accroupit près de lui et demanda, inquiet :

« Spered ! Ca va ? Tu ne t’es pas fait mal ? »

Mais le jeune lycan ramena ses genoux près de sa poitrine et les entoura de ses bras, enfouissant son visage dedans et empêchant par la même occasion le chasseur de voir ses larmes. Désespéré, ce dernier posa doucement ses mains sur le bras du garçon, avant de le retirer. Si il ne désirait pas lui parler, Spered ne voudrait peut-être pas non plus qu’il le touche. A contrecœur, le clown se releva et s’apprêtait à partir lorsque la voix du loupiot s’éleva jusqu’à ses oreilles, telle une mélodie enchanteresse… hum hum.
Lentement, il tourna la tête vers le p’tit loup, sans prononcer un mot. Peur oui, mais de quoi ? De lui ? Faisait-il si peur que ça ? Thomas était attendri, désolé, désemparé devant ce petit bout d’chou qui pleurait. Il aurait tant voulu le prendre dans ses bras, le consoler, lui dire qu’il n’avait pas à avoir peur de lui… mais là, il se disait que ce n’était pas le moment. Le garçon avait trop l’air bouleversé pour qu’il le fasse… mais justement, ne serait-ce pas le moyen de le consoler ?

Lorsque la petite main de louveteau s’agrippa à son manteau, puis que ce dernier s’excusa, le clown ne pu résister. Il tomba – ou plutôt se jeta ^^’ – à genoux par terre, et prit le lycanthrope dans ses bras pour le serrer contre lui. Doucement il murmura à son oreille :

« Ne t’excuse pas… je ne te ferais pas de mal, je te le promets… »

Spered pleurait, il ne voulait pas que l'homme s'en aille, quand ce dernier avait posé sa main sur son bras pour ensuite la retirer et se relever le jeune loup aurait voulut lui dire de rester. Et au lieu de ça il ne fit que lui attraper le manteau d'un main tremblante.
Et long silence s'imposa seulement entrecoupé par les sanglots de l'argenté.
Et quelle fut sa surprise quand il sentit les bras de l'homme autour de lui, l'obligeant ainsi d'étendre ses jambes. Ils étaient là, assis ou à genoux l'un dans les bras de l'autre, dans une rue froide et sombre où personne ne venait.
Spered s'était accroché à la chemise du roux et avait enfouit son visage dans le cou de se dernier pour y pleurer.
Il n'aurait jamais voulus être en-dehors de ces bras protecteur qui semblait créer une barrièe invisible entre lui et le monde réel.
Au bout de quelques minutes les sanglots du jeune loup se calmèrent mais il de ses « décrocha » pas de l'humain pour autant. Il voulait rester là dans ses bras, se rendant compte de ses pensées Spered se mit à rougir et cacha son visage contre le chemise de l'homme:

« Ont......Ont peut rester comme ça?...... Un petit moment?...... S'il te plait

Invité

Thomas serrait toujours un louveteau pleurant dans ses bras. Il semblait ne pas vouloir le lâcher, et lui-même ne se comprenait pas. Il connaissait ce garçon depuis une vingtaine de minutes à peine, et il semblait déjà s’attacher à lui. Après tout, pourquoi pas. Peut-être que leur rencontre était prévue, qu’elle signifiait une paix entre les humains et les lycanthropes… c’est ça le clown, rêve toujours. C’est quasiment impossible ce que tu demande là. Ça vous arrive peut-être à vous deux, mais ça n’arrive pas tous les jours.

Ils formaient un étrange couple tous les deux. Ils avaient interverti leurs places, de sorte que c’était maintenant Thomas qui était contre le mur, et qui tenait le p’tit loup dans ses bras. Heureusement, cette rue était peu fréquentée voire pas du tout, alors ils ne risquaient pas d’être dérangés. Les larmes du lycanthrope mouillaient l’épaule du jeune Chasseur, traversant par la même occasion sa chemise. Lui ne disait rien, se contentant de caresser tendrement les cheveux du petit louveteau, murmurant des mots apaisants à son oreille.
Petit à petit, les sanglots de l’adolescent se calmèrent, et Tom songea qu’il allait sans doute devoir bientôt le lâcher. Un peu d’amertume se glissèrent dans ses pensées parce que franchement, il n’en avait pas du tout envie. Et apparemment Spered non plus, car il enfouit son visage dans la chemise du clown avant de demander s’ils pouvaient rester ainsi. Une surprise muette s’afficha sur le visage du Chasseur qui murmura doucement, un peu moqueur :

« Tiens, c’est la première fois que tu me tutoies… »

Il se mit à rire, d’un rire doux et tranquille, puis appuya sa tête contre le mur et ferma les yeux, avant de dire simplement :

« Oui… on peut. »

Spered ne pleurait plus et pourtant l'homme avait bien voulut qu'il reste entre ses bras. Ca faisait longtemps qu'il n'avait pas été aussi proche de quelqu'un, autant amicalement que physiquement et cette proximité lui réchauffait le coeur à un point inimaginable.
Lentement il releva un peu la tête et vint la posée contre l'épaule de Thomas.
Ce dernier semblait être amusé par le fait que le jeune loupe l'ait pas vouvoyé comme avant. Gêné de cela Spered rougit un peu et murmura:

"Vous........ Enfin tu... Préfère que je vous vouvoies? "

Lui il s'en fichait... Du moment qu'il soit avec lui, rien n'importait.
E ce fut ce moment là que choisit le chat pour venir sauter sur les deux jeunes gens faisant se rejeter en arrière le louveteau.
Maintenant il était assis par-terre à regarder le chat d'un air étonné, pendant un moment il avait cru que c'était quelqu'un.
Son regard violet se tourna vers Thomas et il baissa la tête d'un air désolé:

"Je.... Pardon, je n'aurait jamais dû demander ça."

Ce chat avec détruit un moment que Spered qualifiait de magique. Pourquoi falait-il qu'il y ait toujours quelque chose qui casse tout?

Invité

Thomas était bien là, avec Spered dans ses bras. C’était la première fois depuis longtemps qu’il se sentait aussi bien, et cela grâce à ce p’tit bout de chou. C’était hallucinant, lui-même ne se rendait pas bien compte. Mais si vraiment il était heureux, alors tant mieux. Mais bientôt il leur faudrait se séparer… Spered avait sûrement des parents, il faudrait qu’il aille les retrouver, et Tom serait de nouveau seul. Pas que cela ne le dérange, mais le louveteau lui manquerait certainement un peu. Mais pour le moment il ne voulait pas penser à ça, et savourait l’instant présent.

Puis le loupiot lui demanda ce qu’il préférait, qu’il le tutoie ou le vouvoie ? Le clown eut un petit rire, trouvant cette question complètement idiote. Il s’en fichait complètement. Il pouvait l’appeler de toutes les façons qu’il voulait – euuh y a quand même des limites hein ^^’ – ça ne le dérangeait pas. Alors, doucement, il se pencha et murmura à l’oreille de l’adolescent :

« Comme tu veux. Du moment que… »

Que tu m’appelles. Les mots faillirent sortir, mais il se retint à temps. Ce n’était pas vraiment une chose que l’on disait à quelqu’un que l’on venait de rencontrer, et il le savait bien. Mais il aurait tellement aimé que le garçon reste près de lui, qu’il l’appelle…

La chose fit rejeter Spered en arrière, et s’écarter Thomas. Les deux garçons regardaient le chat d’un air étonné, puis le lycanthrope s’excusa. Et à ce moment-là, le fou rire s’empara du clown. Sans qu’il sache pourquoi, il se mit à rire. Ce chat avait certes tout gâché, mais ils auraient dû se séparer de toute manière à un moment ou à un autre. Le Chasseur se releva, et doucement posa sa main sur la tête du loupiot pour lui dire tendrement :

« Mais non, pas du tout. Ce n’est pas grave tu sais, tu peux me dire tout ce que tu veux. »

Puis il s’agenouilla de nouveau près de lui, et prit son menton délicatement entre ses doigts, pour l’examiner, comme quelqu’un qui achète une marchandise. Un sourire mystérieux apparut sur les lèvres du jeune homme, ne dévoilant rien de ce qu’il pensait. Rien de pervers j’espère en tout cas O_o.

Puis de nouveau il se releva, s’approcha du chat et l’attrapa pour le prendre dans ses bras. Il se prit deux ou trois coups de griffe bien entendu, mais la bête finit par se calmer et se laisser caresser tandis que Tom se tournait vers Spered pour lui dire en riant :

« Je crois bien que je vais le prendre chez moi, je manque cruellement de compagnie ! Qu’en dis-tu ? »