Nom : Carfield
Prénom : Thomas
Age : 18 ans
Date de naissance : un 15 août
Race : humain
Métier : tueur
Arme : un p'tit pistolet et aussi une petite dague
Physique : grand, mesurant près d’un mètre quatre-vingts, mince, ne pesant pas plus de 65 kilos, Thomas a un corps athlétique aux courbes gracieuses [non non je n’essaye pas de faire sa pub xD]. Sa démarche souple et distinguée est la preuve de l’éducation rigoureuse qu’il a reçu étant jeune. Agile, il est d’une souplesse étonnante, et est capable de se fondre dans la foule et de devenir en quelque sorte « invisible » [je rassure les admins, il n’a pas de pouvoir, seulement une capacité de dissimulation épatante].
Mais en plus d’un corps superbeuuh, notre cher ami est aussi doté d’un visage agréable. Ovale, avec un menton légèrement pointu, il est entouré d’une masse de cheveux châtain clair qui lui retombent souvent sur les yeux. Mais quand enfin il arrive à les remettre en place, c’est pour laisser voir deux yeux en amandes couleur chocolat, surmontés par des sourcils fins. Deux jolis yeux qui, souvent, laissent passer un éclair de malice, ou de colère, car les yeux de môsieur sont la partie la plus expressive de son visage. En dessous, un petit nez discret, et une bouche délicate aux lèvres douces, telles qu’on aimerait les goûter.
Sous ce beau visage, se trouve un long cou fin et gracieux. Puis on voit les épaules, rondes et pas trop larges du jeune homme, que continuent deux bras minces et musclés, et que terminent de douces mains aux longs doigts fins, des mains d’artistes qu’on ne diraient pas faites pour le métier de tueur. Puis lorsque l’on descend encore un peu, on voit un bôôô torse biiien musclé, avec quelques cicatrices. Plus bas, il y a des jambes longues, des jambes d’athlète. Et enfin, Thomas a une peau douce, un peu pâle, peut-être l’héritage de sa mère.
Du côté vestimentaire, Thomas est assez divers.
Caractère : Thomas est quelqu’un d’assez futile de premier abord. Gentil, ouvert, il n’en est pas moins quelqu’un de très paresseux qui fait tout pour éviter les tâches qu’on lui confie. Oui je sais, comme ça on ne dirait pas, mais c’est la vérité. Pourtant, lorsqu’il se met au boulot, c’est toujours avec le plus grand sérieux qu’il accomplit sa tâche, et il ne l’abandonne pas avant d’avoir fini. C’est d’ailleurs l’une de ses plus grandes qualités, et il le sait. Sauf qu’il préfère ne pas trop le dire, ça pourrait nuire à sa réputation du tueur le plus paresseux de tous les tueurs. Et il y tient à sa réputation.
Donc comme je l’ai dit plus haut, c’est aussi quelqu’un de gentil et ouvert. Peut-être un peu trop crédule aussi, mais il arrive quand même à savoir lorsque l’on « se fiche de sa poire », dixit lui-même. Doté d’un humour bien à lui et d’un caractère bien trempé, môsieur ne se laisse pas marcher sur les pieds. Sauf quand ce sont de jolies jeunes femmes ou alors de petits enfants, là monsieur devient sentimental et se transforme en chevalier servant. Ben oui, il est quand même un peu charmeur mais étant assez naïf, peut très bien se faire rouler par de jolies demoiselles… c’est là l’une de ses faiblesses, car il peut être particulièrement dur et froids avec ses ennemis. Malheureusement, cette faiblesse fait qu’il est bien souvent trahi par la gente féminine, et le fait tomber dans la déprime la plus totale. Enfin, jusqu’à ce qu’il rencontre une nouvelle jolie demoiselle. Mais attentions, jeunes vampires au féminin, si Thomas apprend que vous êtes ses adversaires, il n’aura aucune pitié, bien que le fait de devoir vous achever sera très dur pour lui…
Mais parfois, son côté « vampire » reprend le dessus. C’est d’ailleurs plutôt la nuit, bizarrement. Dans ces moment-là, il est plutôt sombre, taciturne, souvent perdu dans ses pensées. Il peut aussi parfois être violent, mais attention, j’ai bien dit parfois hein.
Famille : une mère et un frère vampires, un père mort.
Signe(s) particulier(s) : il mâchouille souvent quelque chose.
Histoire : L’histoire de Thomas commence avec celle d’une jeune femme, nommée Margaret Iseth. A l’époque où notre récit débute vraiment, elle est alors âgée de 18 ans.
Née dans une famille noble, Margaret n’avait jamais réellement fréquenté de garçons, à part ceux que ses parents lui avaient présenté, dans l’espoir qu’elle trouve un homme qui deviendrait plus tard son époux. Mais jamais la demoiselle n’avait trouvé chaussure à son pied, ce qui, bien entendu, agaçait ses géniteurs au plus haut point. Ils commençaient donc à envisager un mariage forcé lorsqu’un soir, le destin de la jeune fille bascula du tout au tout.
Margaret était partie au théâtre avec des amies. Elle avait dit à ses parents qu’elle dormirait chez l’une d’elle et qu’ils ne devaient pas s’inquiéter. Mais, à la sortie du théâtre, le regard de la jeune fille fut attirée par une étrange dame à la beauté envoûtante. Margaret se sentit comme hypnotisée et bientôt, elle se mit à suivre la femme sans se soucier de rien d’autre. La femme marchait à pied, et son visage était à présent caché par un voile noir. Elle du s’apercevoir qu’elle était suivie car bientôt, elle accéléra. Ce qui ne découragea pas la jeune fille qui elle aussi accéléra, et suivit l’étrange dame dans un dédale de petites ruelles sombres.
Un quart d’heure au moins après qu’elles eussent quitté le théâtre, la femme voilée de noir s’arrêta dans une ruelle et frappa à la porte d’une maison. Quelques instants plus tard, un homme sortit dans la rue, et se mit à parler avec la femme. De là où elle était, Margaret pouvait apercevoir le visage de l’homme, éclairé par la faible lumière qui sortait de la maison. Mais eux ne pouvaient la voir, heureusement pour elle. Au bout de quelques minutes, le ton commença à chauffer, et la femme se mit à faire de grands gestes, semblant menacer son interlocuteur. Mais celui-ci restait impassible, comme si il attendait que la dame se soit calmée. Mais un mot, une phrase que son interlocutrice avait dû prononcer sembla le piquer au vif, le raidir, car il attrapa le bras de l’étrange dame et dit, assez fort pour que Margaret entende :
« Dites un mot là-dessus, et ceux que vous aimez deviendrons les serviteurs des ténèbres à tout jamais ! »
Ces quelques mots incompréhensibles pour Margaret bouleversèrent la femme, qui s’enfuit bien vite, de l’autre côté de là où elle était venue. Si vite d’ailleurs, que Margaret ne pu la suivre. D’ailleurs, jamais elle n’aurait osé passer devant l’homme qui était resté dehors, regardant la femme partir. Puis brusquement, il tourna la tête en direction de Margaret, qui eu l’impression que son regard la transperçait de partout. Lentement, il s’approcha de l’endroit où la jeune noble se terrait, terrorisée. Puis, toujours avec la même lenteur, il se mit à sa hauteur et prit son menton entre ses doigts, restant pendant une minute qui parût interminable à Margaret dans cette position. Et enfin, il se mit à parler. Mais avec une voix ! Grave et profonde, elle envoûta la jeune femme :
« Ne vous a-t-on jamais appris, mademoiselle, à ne pas écouter les conversations qui ne vous regardent pas ? Maintenant que cette dame est partie, je ne sais comment vous retrouverez votre chemin. Suivez-moi, je vais vous conduire chez moi, et demain je vous raccompagnerais. »
Margaret ne pu prononcer un mot, et c’est en silence qu’elle suivit l’inconnu jusque dans sa demeure. Une fois à l’intérieur, quand la porte fut fermée, il la plaqua contre le mur en posant ses mains des deux côtés du visage de la jeune fille, et la regarda attentivement. Doucement, il approcha ses lèvres du visage terrorisé de la demoiselle et murmura à son oreille :
« Vous êtes tellement jolie… on aimerait vous croquer. »
Ses lèvres frôlèrent la peau douce de Margaret, qui ne pouvait faire aucun mouvement. Parcourant son visage, elles finirent cependant par se poser sur les lèvres de la demoiselle, et bientôt leurs deux bouches se trouvèrent scellées. La jeune fille ne trouva pas cela désagréable, bien au contraire. Ce qui était étrange à ses yeux, c’était que les lèvres de l’homme étaient… glacées.
Peu de temps après, les deux amants se retrouvaient dans le lit de l’inconnu, qui n’avait toujours pas dévoilé son nom. C’est cette nuit-là que le grand frère de Thomas, David, fut conçu.
Le lendemain, lorsque Margaret se réveilla, elle avait une étrange marque au cou. Et soudain, tout lui revint ; tandis que leurs corps s’unissaient, l’inconnu avait dévoilé une paire de dents pointues, qu’il avait planté dans le cou de la jeune femme pour la vider de son sang. Puis, au dernier moment, il lui avait offert une goutte du sien. Et maintenant, elle aussi était une vampiresse [ça s’dit ça ?].
Puis l’inconnu la reconduisit chez elle. Au moment de la quitter, il lui glissa à l’oreille « Vous êtes mienne, ne l’oubliez jamais… » ce qui eut pour effet de terrifier encore une fois Margaret, qui se hâta de rentrer chez elle, espérant que cet homme l’oublierait et qu’elle pourrait continuer sa vie normalement.
Ce qui ne fut pas le cas. Margaret rencontra un jour un beau jeune homme, François Carfield, dont elle tomba follement amoureuse. Cet amour fut, heureusement pour elle, réciproque et bientôt, les deux jeunes gens se marièrent. Mais Margaret avait beaucoup de mal à oublier son amant d’un soir et lorsqu’elle accoucha de David, elle le vit réapparaître dans sa vie.
Ce soir-là, Margaret avait prié son époux de la laisser dormir dans la chambre du nouveau-né, et de ne la déranger sous aucun prétexte. Elle avait l’intention de le tuer, lui qu’elle avait porté, qu’elle avait eu de ce vampire. Mais au moment où le couteau allait s’abattre dans le cœur de l’enfant, une main retint son bras, tandis qu’une autre enlaçait sa taille. Une voix qu’elle connaissait bien, pour son plus grand malheur, murmura à son oreille :
« Allons donc ! Voudriez-vous tuer mon enfant ? »
Elle se retourna pour se retrouver en train d’embrasser le vampire qui, la mettant doucement à terre, dit d’une voix doucereuse :
« Allons donc ! Fêtons cet évènement comme il se doit… vous êtes mienne, votre corps aussi… »
Aussitôt dit aussitôt fait, la jeune femme fut violée. C’est une servante qui la retrouva le lendemain matin en pleurs. Huit mois plus tard, la jeune femme faisait une fausse couche. Le vampire ne revint pas, au plus grand soulagement de Margaret.
Pendant deux ans, tout se passa à merveille. David grandissait, et même si il avait certaines caractéristiques de son père, il n’en restait pas moins un garçon agréable. C’est à cette époque que naquit Thomas. C’était le fils de Margaret et de François, et était très différent de son frère. David était assez taciturne, plutôt réservé. Il se liait difficilement avec les autres enfants, préférant la lecture et les coins sombres à la compagnie et au soleil. Thomas en grandissant devint un garçon très ouvert, rieur, gentil. Mais les deux garçons ne s’entendaient pas. Ou plutôt, c’est David qui ne voulait pas s’entendre avec son frère.
Parlons de Margaret maintenant. Durant ces deux ou trois dernières années, elle n’avait pas vieilli, pas changé. Toujours aussi jeune, elle était néanmoins beaucoup plus pâle. Pâleur qu’elle avait d’ailleurs transmise à ses fils, bien qu’elle ressorte plus chez David que chez Thomas. Son mari s’inquiétait pour sa santé mais toujours elle disait aller bien. Mais de plus en plus souvent, elle disparaissait la nuit pour aller retrouver le vampire, qui l’emmenait à la « chasse ». Elle commençait à boire du sang.
La vie s’écoulait chaque jour, avec ses hauts et ses bas, merveilleusement bien pour la famille Carfield. Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et celle-ci vit le déchirement de la famille. Lorsque Thomas eut treize ans, un drame perturba la vie de la famille. Un soir, alors qu’il n’arrivait pas à dormir, il décida d’aller voir ses parents. Lorsqu’il entra dans leur chambre, il fut stupéfait et terrifié. Devant lui, sa mère, accompagné d’un grand homme pâle, mordait François, et buvait son sang. Sous les yeux de David qui lui, regardait cela d’un air avide, comme si il désirait lui aussi se repaître du corps de son père, qui n’était pas son vrai père d’ailleurs. Apercevant le garçon, le vampire fit mine de vouloir en faire son festin, lorsque la voix de Margaret brisa le silence :
« Maître ! Arrêtez je vous en prie… il est à moitié comme nous. »
Le regard du « maître » donna l’impression à Thomas qu’il était transpercé de toutes parts et sous le choc, il s’évanouit. Lorsqu’il se réveilla, il faisait jour, et son père n’était plus qu’un cadavre. On peut aisément imaginer la détresse qui s’empara du garçon à ce moment-là. Seul, il n’avait plus de famille, sa mère et son frère s’étant enfuis avec un inconnu après avoir tué son père. Il n’eut plus qu’une seule idée alors, se venger. Mais comment faire ? Bientôt, il entendit parler des « Tueurs », ceux qui débarrassaient le monde de ces infâmes créatures qu’étaient les vampires et les lycanthropes. Bien sûr, il voulut devenir l’un des leurs. Et lorsqu’il fit connaissance de l’un de ces tueurs, ce désir devint encore plus fort. Avec James Ooligan, le garçon reprit goût à la vie. Bien entendu, au départ, James n’avait pas voulu du garçon comme apprenti mais au bout d’un certain temps, sûrement impressionné par la volonté de Thomas, il accepta. Alors il l’initia à la chasse aux vampires, domaine dans lequel le garçon se révéla particulièrement doué. A seize ans, il pouvait désormais accompagner le tueur dans ses missions.
Mais lorsqu’il eut dix-huit ans, une de ces « chasses » se termina de façon désastreuse. L vampire qu’il chassait mordit James, et ce fut Thomas qui l’acheva, bien qu’il ne le désirait pas. Mais il ne voulait pas que son maître devienne un vampire… il continua donc ses missions, seul, et récolta d’ailleurs quelques cicatrices. Il n'a toujours pas retrouvé ceux qui ont volé la vie de son père, et les cherche toujours.
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